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Kohéos

(En grecque "géant" - 14.90 x 4.20 m.)

CONVOYAGE

NEVERS - CASTETS EN DORTHE

(Par le canal latéral à la Loire, le canal du Centre, La Saône, le Rhône, le canal du Rhône à Sète, l'étang de Thau, le canal du midi et le canal de Garonne)

Lire de bas en haut, pour suivre le sens du voyage

 

Photos envoyées par des inconditionnels du canal
     
 
     
Nous aurons mis vingt neuf jours de Nevers à Castets. Nous aurons parcouru 1 172 kilomètres et passé d'après Fluviacap 221 écluses. Je reçois un message "Je ne dirai qu'un seul mot "BRAVO". Je suis heureux
     
  Voilà, Kohéos est amarré dans son nouveau port. Il se souvient y être déjà venu, au temps de la boue et des flaques d'eau. Son propriétaire, n'aura plus besoin de faire laver sa voiture à chaque visite
Nous sommes à l'écluse de Mazérac. Un coup de téléphone à Pierre, le capitaine du port, qui nous désigne notre place et nous attend pour l'amarrage  
  C'est bien les escaliers pour sortir du ponton d'attente, mais un peu moins lorsqu'il manque des marches. V.N.F ce ponton se trouve en rive droite en aval de l'écluse N° 50 Bassanne
En aval de Meilhan sur Garonne, V.N.F. a sous-traité la pose de palplanches. Surprise, le chantier semble en cours d’achèvement. La pelleteuse aurait-elle mis trop de terre derrière. Devront-ils refaire ou le chantier sera validé ainsi. Je viendrai vérifier !  
  Le brouillard s'est dissipé. Le soleil traverse la voûte des platanes qui se reflète dans l'eau, avant que notre étrave brise ce miroir
Le feu est au vert, après avoir tourné la perche. On peut s'engager sur le pont-canal de l'Avance et dans l'écluse du même nom  
  Je sors de l'écluse, le brouillard est bien là. Pas de phare antibrouillard sur le bateau... Parfois, la visibilité est nulle et il faut vraiment ralentir

Avant que le jour ne se lève, la société Shy Dromat*transfert les 400 litres d'huile dans l'ensemble du circuit hydraulique de l'écluse. 200 litres resteront dans le réservoir. Merci à eux, pour m'avoir fait passer manuellement

* Nom à retenir pour nos tuyaux hydrauliques de nos bateaux

 
  Et bien non, un sous-traitant de chez V.N.F., nous informe que l'écluse est en panne. Il doit se procurer quatre cent litres d'huile à Montauban pour la remettre en service. Çà ne s'invente pas !
Une longueur ligne droite sous les platanes en feu et au loin notre dernière écluse de la journée...  
 

Qui fait les contrôles ? Pas d'inquiètude Jean-Pierre, je ralentis toujours au droit de bateaux en stationnement. Un grand bonjour à Nicole et Sébastien à Buzet chez Aquitaine Navigation

On peut naviguer sur ce pont-canal, dessus comme ici, en empruntant le canal de Garonne ou en dessous si vous remontez la Baïse  
  En dessous d'Agen, l'Amazonie n'a pas changé. c'est de plus en plus difficile de passer sans que les branches rayent nos bateaux. Devrons-nous envoyé les factures de peinture au siège de V.N.F.
Puis, nous descendons les quatre écluses : Agen, Mariannettes, Chabrière et Rosette, nom que porte des "Penichettes"  
  Le port d'Agen est vide, exceptés les bateaux du loueur ; Locaboat. Nous nous apprêtons à franchir la Garonne, grâce au pont-canal, long de 539 mètres. Il pleut nous restons à l'abri
Nous sommes prêts, à franchir l'écluse Saint Christophe malgré le brouillard. Nous attendons que le feu rouge s'allume pour démarrer.  
  Nous avons l'air d'être épié ! Ce volatile, ne saura pas où nous ferons halte.
En amont de l'écluse, la réfection des berges est faite par une entreprise de sous-traitance. Nous passons au moment où est battue une palplanche. Surprise, nous ressentons les vibrations à bord.  
  Une des deux fabriques de nuages, de Golfech, remplit le ciel, dommage on aime bien le soleil
Nous traversons, sur la pointe de l’étrave, les ports de Malause et de Valence d'Agen. Ces ports n'ont que le nom, il n'y a aucune surveillance. L'abattoir public de Valence d'Agen est bien sûr fermé  
  Nous franchissons le pont tournant de Moissac et quelques kilomètres plus loin, nous passons sous le pont suspendu de Coudol. Le bac qui permettait la traversée de la Garonne est supprimé en octobre 1852
Un arrêt au port de Moissac, pour aller rendre visite à Simonszand. Un coup d’œil aux vis, ici aussi tout va bien  
  Puis c'est la traversée du pont-canal du Cacor, long de 356 mètres, qui enjambe le Tarn
Merci à Sébastien, qui viendra avec du matériel pour bloquer les vis. Après deux écluses, nous croisons la péniche-hôtel, Rosa. Un petit coucou à Dominique qui finit la saison. Rendez-vous en 2022 !  
  J'avais prévu l'arrêt au chantier fluvial de Castelsarrasin pour faire effectuer la réparation dès le lundi matin, mission accomplie
Je peste une nouvelle fois en passant le pont Saint-André au sujet de la végétation qui cache les banquettes en pierre. Anne, tu pourrais faire remonter cela et cela sur l'ensemble des canaux parcourus  
  En me retournant, il me semble que je suis plongé dans un tableau
Nous descendons les cinq écluses qui longent la pente d'eau relookée, suivez ce lien si vous voulez en savoir plus  
 

Nous traversons le port de Montech, bien endormi, peu de personne à bord des bateaux. Quelques clients à la terrasse du bistrot Constant savourent leurs repas, au soleil

Le reflet des ponts est toujours un enchantement, que ce soit une passerelle ou un pont  
  Ce bief n'est pas de tout repos, nous ralentissons à l'approche de nombreux pont, dont celui-ci de Dieupentale, 3.40 mètres de haut à 2.50 mètres de l'axe puis 3.50 mètres de l'axe, la hauteur tombe à 2.70 mètres. Encore un de passé sans toucher !
La première écluse, D'embalens, nous ouvre un bief de 18.529 kilomètres. Serge il est vraiment trop tôt pour aller à ton restaurant... Une autre fois  
  Changement de température lors du départ. Comme chaque matin, j'évacue la rosée faisant un lavage du bateau. Mais ce matin la raclette saute sur les gouttes de glace
Un nouveau pont-canal au dessus de l'Hers puis l'écluse du même nom. J'envisage une halte en dessous, mais pas de stationnement autorisé dans le bief de Castelnau, il ne fait que 850 mètres. Nous franchirons donc l'écluse et serons au vert pour passer la nuit.  
  Nous sortons du canal du Midi, qui ferme pour chômage, le 31 octobre. Après un tour dans le port de l'Embouchure, nous embouquons le canal de Garonne. Je reçois un mot du propriétaire "Super ! Maintenant tu as jusqu'à Noël pour arriver à Castets et récupérer tous tes cadeaux"
Puis j'enchaîne les suivantes. On passe à travers le sas de l'ancien écluse de Matabiau, puis c'est celle des Minimes et enfin celle de Béarnais  
  A l'écluse de Bayard, nous sommes face à la gare de Toulouse Matabiau. Je donne rendez-vous à des amis pour découvrir le canal du Midi au printemps 2022

J'aborde les ponts de Toulouse, celui-ci me parait bien bas. Effectivement, ce n'est pas un effet d'optique

 
  Quelques personnes sont sur leur bateau, en plein cœur de Toulouse, au port Saint Sauveur. Un bel endroit pour y passer l'hiver
Un appel téléphonique au chantier naval de Ramonville, confirme qu'ils sont fermés. Nous sommes samedi. Je continue en resserrant de temps en temps les vis du tourteau  
  Après avoir franchi la première écluse de Montgiscard, nous abordons l'écluse de Vic. Un éclusier vivant là, me facilite la tâche en lançant le cycle de l'écluse, encore merci
Au dessus de la porte de la maison éclusier du Sanglier, je remarque, une date gravée sur le linteau : 1752. Je continue et le stop se fait en amont de l'écluse de Montgiscard  
  On ne peut pas passer à l'écluse de Négra, sans voir la chapelle du canal. La base Locaboat a remisé ses bateaux dans un autre lieu, la saison est terminée
Pour ceux qui ont connu le bateau, La Réole, le voilà pour la deuxième fois au fond, une bien triste fin  
 

L'aqueduc des voûtes, qui enjambe l'Hers, à subit une restauration. Suivez ce lien pour tout comprendre

Nous sommes sur le bief de partage du canal du Midi et plus exactement au seuil de Naurouze. C'est ici, que la rigole, du bassin de Saint-Ferréol, arrive. Regardons un peu l'alimentation de ce canal  
  Avant de franchir le pont du Ségala, je vais vérifier que notre réparation tient. Tout va bien, on peut continuer
Devant nous, l'écluse, Méditerranée, est en préparation. C'est notre dernière écluse montante  
  Jean-Paul nous ouvre en grand, toutes les portes de son écluse, Laurens. Merci pour l'aide apportée pour les passages de l'amarre sur les trois bassins

Sous la triple écluse, Laurens, plus de marche arrière, ni de marche avant. L'auscultation permet de voir le désaccouplement de l'arbre d'hélice. Bernard m'aidera à ce que tout rentre dans l'ordre. Prêt à partir !

 
  Bien que l'écluse soit automatique, celle-ci est fermée entre midi et une heure, pour déjeuner ? Dites V.N.F, vous en avez d'autres ? J'aurai le temps de prendre les mesures pour nous glisser sous le pont de Laplanque
Première écluse, Laplanque, toute automatique. Il faut s'accoster, hélas le ponton d'attente et squattée. Allez à trois cents mètres, déclencher la sassée. On remonte dans le bateau, on rentre dans l'écluse et là il faut monter comme on peut, pour lancer le cycle. Qui a inventé cette aberration ?  
  On ne peut pas passer à Catelnaudary, sans acheter un ou plusieurs cassoulets et autres charcuteries à la maison Escudier, fondée en 1920
Nous faisons escale à Castelnaudary, pour un petit ravitaillement. Ce soir, Bernard et Nicole viennent dîner à bord à Gardouch  
  Il y a moins d'épaves sur le canal. V.N.F. semble faire le nécessaire, un mieux pour la beauté de l'environnement
Une société de sous-traitance renforce les berges, du bief de Gay. Ils n'hésitent pas à se mouiller ;-)  
  A neuf heures, je suis dans la double écluse. Deux responsables V.N.F. sont sur le plateau de l'écluse, pas un ne regardera le bateau et encore moins ne dira "bonjour". Ont-ils oublié que nous sommes clients ?
Après dix huit écluses passées et un vent à décorner les bœufs, j'abdique devant la double de Gay (prononcez Gaille), une journée bien remplie  
  Je ne reconnais plus le canal du Midi. La majorité des éclusiers sont aimables et serviables. Un très grand merci, particulièrement, à la triple écluse de Vivier ou l'éclusier me suivra avec une de mes amarres.

Vous recherchez un puit authentique, vous le trouverez à cette écluse

 
  Nous traversons la base de location, Locaboat, à Bram. Nous avons rencontré quelques bateaux qui devraient regagner prochainement celle-ci

A l'écluse de Lalande, l'écluse est datée, un bon cru !

 
  A l'écluse de Ladouce, cela a un petit air d'automne
Sur le canal du Midi, de nombreux ponts sont à gabarits réduits, ne pas oublier de baisser la tête, voir de s’accroupir  
 

C'est bien par là !

Le musée des Beaux Arts ferme bientôt, il ne sera pas possible de le visiter. Ce sera pour une prochaine fois  
  Nous voilà face au pont Marengo, de Carcassonne, le plus bas du canal, hauteur 3.33 mètres. Lentement, nous nous glissons en dessous, l'antenne passe et moi aussi mais accroupi. Il ne reste plus qu'à faire l'amarrage dans l'écluse
C'est fait. Il nous reste plus qu’à enjamber la rivière Fresquel par le pont-canal  
  Au pied des trois écluses du Fresquet, nous attendons notre tour pour y pénétrer.
A l'écluse Villedubert, la treille et les grappes de raisin sont là seulement pour la décoration.  
  A de nombreux endroits, sur le canal, on continue de couper et de brûler sur place, les platanes. En d'autres lieux, on a replanté, mais certains arbres n'ont pas repris, personne n'a l'air de s'en intéresser : Pas de garantie ?
A Marseillette, l'automoteur Europodyssée semble être abandonné, plus de vie et pourtant il avait un passé  
  Un futur acheteur vient à notre rencontre au pied de l'échelle des trois écluses de Fonfile. Nous le retrouvons à la halte de Marseillette. Merci à l'éclusier qui nous passe à cette écluse, il fera quelques minutes de rab pour vider le bassin.
Notre ami Georges Brassens est toujours fidèle à l'écluse de l'Aiguille. Parfois on rêve de l'automatisation... lorsqu'on voit certains éclusiers suffisamment loin de l'écluse, pour éviter toute discussion  
  Nous traversons le port et la base de location Le Boat d'Homps. La saison a l'air d'être bien finie, peu d’animation
Il sera 12:10 lorsqu'on arrive devant l'échelle de deux écluses d'Ognon. J'en profite pour grignoter pour un départ à 13:00 ou plutôt 13:10 que le temps passe vite se dit l'éclusière ;-)  
  A vous de trouvez les intrus !
Nous passons sur le pont-canal du Repudre, il fut construit en 1676. C'est le premier en France et le second dans le monde. Le seul pont-canal construit par Paul Riquet  
  Je laisse mon vieille ami, Itha Est, au port de Ventenac. Ce bateau est à vendre, un gros potentiel
Le soleil se couche, il est temps de s'amarrer. Face à la cave du château de Ventenac Minervois, il n'y a pas pire  
  Sur le site du Somail on y trouve un port agréable, une épicerie sur l'eau, sans parler de la bibliothèque. Le pont, le palmier et le canal sont une vraie carte postale
Le canal devient très sinueux, je redouble de vigilance, car je croise de nombreux bateaux de location, malgré la saison avancée. Puis c'est le pont deSaïsses sise à Capestang, avec sa sulfureuse réputation d'être le plus bas du canal  
  Avant d'arriver au tunnel de Malpas, les platanes ont été coupés, en cause le chancre coloré. Nous apercevons, le curieux paysage, de l'étang de Montady. La vue sera meilleure, juste au-dessus depuis l'oppidum d'Ensérune
Six kilomètres plus tard, nous traversons le port de Colombiers et passons sous son pont  
  Dans l'échelle d'écluses de Fonséranes, les ventelles sont ouvertes en grand. Pas trop de remous, l'eau se déverse dans la précédente. Entrés à 10:20 heures, nous sortons sur le grand bief, 54,212 kilomètres, à 11:20 heures
 
  Le feu est au rouge, priorité aux bateaux à passagers. J'en profite pour explorer une partie du site. Face à moi, la pente d'eau de Fonséranes qui est en panne
Grâce au pont-canal, nous franchissons l' Orb. Plus besoin de traverser cette rivière, mettant fin à l'activité des deux dernières écluses  
  Une nouvelle journée commence. Le soleil se lève, hélas de nombreux nuages viendront le voiler. Il est neuf heures lorsque nous prenons l'écluse montante de 6.19 mètres
Je retrouve Brice, le capitaine, au port de Béziers. Accueil chaleureux et dévoué, nous nous disons à très bientôt.  
  Même sans baisser la tête cela passe. Je n'ai pas, malgré tout, tenté les yeux fermés, ni à la Claude
Nous arrivons aux ouvrages du Libron. Système complexe que vous pouvez découvrir sur cette page.  
  Première expérience du passage des ponts bas et arrondis. Celui des trois yeux, bien qu'il soit en biais, ça passe sans soucis.
Comme prévu, je suis à 13 heures à l'écluse ronde d'Agde, avalant.  
  Nous empruntons l'Hérault. Je connais le parcours et je ne m'étonne pas que quelques bateaux viennent s'échouer sur le barrage du moulin d'Agde en continuant tout droit. V.N.F adopterait-il la fauche tardive et raisonnée !
Pas tout à fait deux heures après, je suis au phare des Onglous, l'entrée du canal du Midi. A l'écluse Bagnas, des amis me rejoignent pour partager le pot de l’amitié durant la pose méridienne. Heureux de les revoir !  
  Je fais cap sur Mèze. J'ai envoyé la photo à Henri qui me confirme le nom de la ville. Il me reste plus qu'à suivre les tables d’huîtres. De temps en temps, surprise, je découvre des balises rouges et vertes.

L'étang de Thau s'ouvre à nous. Je suis les recommandations de V.N.F (voir la photo ci-dessus) Une paire de jumelles c'est bien utile Jean-Pierre pour repérer le balisage.

 
  A huit heures trente, le pont se lève, vite, vite, nous nous engageons. Un troisième bateau profitera de cette levée

Trop tard pour l'ouverture à 16 heures du pont de Frontignan. La halte prévue à Bouzigues est déplacée. Momo et Henri arrivent au bateau avec des huîtres, forcément de l'étang de Thau, une bouteille de Picpoul et la fameuse tarte aux oignons de Riri, encore une soirée super agréable.

En rive gauche, il y a maintenant de l'électricité et de l'eau, délivrées après payement sur un automate. Le pont du chemin de fer doit être remplacé fin 2021, espérons qu'il permettra de diminuer les nuisances sonores.

 
 

Nous arrivons à Palavas, puis aux quatre canaux. Notre canal croise en rive droite le Lez, qui conduit à Lattes et en rive gauche, vous pourrez faire halte au port Paul Riquet. Un peu plus loin, une passerelle mobile flottante vous conduit à l’abbaye de Maguelonne, vous pourrez même y acheter du vin.

Le canal est bordé de nombreux étangs et forcément les flamants roses s'y nourrissent  
  Nous nous glissons sous les portes de garde du Vidoule
Avant de ne prendre la dérivation d'Aigues-Mortes, nous voyons droit devant nous, la tour Constance  
  ... et forcement les taureaux
Nous sommes en Camargue. Pour la carte postale, nous avons les chevaux...  
  Nous franchissons le premier pont de ce canal : Espeyrande. Le suivant, de Franquevaux, est sa copie conforme.
L'écluse de Saint Gilles, nous ouvre la porte du canal du Rhône à Sète. Vingt centimètres de descente vertigineuse, cela fait presque peur... sans bollards flottants. ;-)  
  Je termine les derniers kilomètres du Petit Rhône et cela commence à sentir un peu l'automne
Trop tard, pour y accéder. Je me souviens d'un point d'amarrage sous le pont de Fourques, il est libre, nous y passerons la nuit.  
  Jonction du Rhône et du petit Rhône qui nous conduit à l'écluse de Saint Gilles.
Sur l'autre rive, on aperçoit Beaucaire. L'ancienne écluse est fermée, il faudra remonter le canal du Rhône à Sète, pour y parvenir.  
  Ici, aussi le château du Roy-René, sur la commune de Tarascon, est immanquable. Il se visite, mais le débarcadère est réservé aux bateaux de croisière.
L'écluse de Vallabrègues, de 11.30 mètres, s'appelle maintenant écluse de Beaucaire. Le trafic est intense à cette heure, un montant sort, Kohéos sort et un commerce rentre.  
  Les deux ponts S.N.C.F sont toujours, pour moi, fascinants sous tous les angles.
Nous ne remontrons pas le bras du Rhône pour accoster au port. Nous nous contenterons de voir de loin, la cité papale  
  L'écluse d'Avignon avec ses 9.50 mètres de descente, nous amène en Avignon, pour danser sur le pont Bénézet. C'est là que je vois, que monsieur Mistral est parti avec la protection de la pompe, désolé Jean-Pierre
Les ruines du château de l'Hers sont incontournables. En ce point stratégique, il a sûrement été un poste de surveillance et de péage  
  Notre première écluse de la journée, Caderousse, avec toujours le mistral. Une porte coulissante ferme l'écluse pour une chute de 8.60 mètres
Depuis le Rhône, on aperçoit de nombreux châteaux, ici le château du Jonquier  
  Nous reprenons notre descente. Ici, nous sommes sur le canal de Donzère Mondragon. Regardons en arrière, l'inauguration
La nuit sera agitée. Le vent souffle jusqu'au matin. Le trafic bateaux c’est 24/24. Un bateau de croisière viendra s'amarrer sur le duc d'albe près de Kohéos  
  La chance ne me sourit pas jusqu'au bout. Plus d'une demi-heure d'attente en haut de l'écluse de Bollène, dû à un problème technique. Pas moyen de s'amarrer sous peine de rester coller au ponton d'attente, par le vent. La plus haute écluse du parcours et de France avec ses 22.50 mètres est franchie et j'accoste en dessous, en m'y reprenant encore par deux fois.
Le défilé de Donzère Mondragon est toujours un enchantement. Le port de Viviers est vide, pas un bateau, pas facile de s'y amarrer par ce vent  
  Ici aussi, pas d'attente pour descendre les 16.50 mètres de l'écluse de Châteauneuf. Le SS Catherine est prêt à rentrer

Nous croisons Koumac le nez au vent

 
  Les pratiquants de planche à voile s'en donnent à cœur joie, à des vitesses impressionnantes.
Au droit de la centrale nucléaire de Cruas le plan d'eau moutonne  
  Nous sortons de l'écluse du Logis-Neuf après une descente de 11.70 mètres. L'éclusier a oublié de refermer la porte, le vent se lève
Les passionnés du rugby ont reconnu sûrement le bourg de La Voulte. Les autres ont vu le bourg castral et son château  
  Le vent est tombé, donc pas de difficulté pour quitter le ponton. Le temps que Courfou quitte l'écluse de Beaucastel est nous descendons de 11.82 mètres

Autre spécialisé, le suisse de Valence, que Martine m'avait fait goûté, mais là il est vraiment géant. Je le laisserai en vitrine et retour à bord. Mon podomètre indique 19092 pas, soit 14.300 kilomètres. Le déjeuner à la maison Pic était une véritable expérience, Anne-Sophie se charge d'envoyer la facture à Jean-Pierre. Encore merci pour cette attention

Autres curiosités incontournables

 
 
 
 
 
 
 
 
En regardant le plan, j'envisage de découvrir, Valence la plus près du Rhône. Le vent souffle sur la ViaRhôna le long du fleuve. Le port est distant de 2.900 kilomètres du centre ville.  
  Au réveil le bateau danse. La décision est prise, commencer par doubler des amarres. La météo annonce du mistral à 65 km/h avec des rafales de plus en plus soutenues. Les sapeurs-pompiers en profitent pour faire un exercice quant à moi ce sera la découverte de Valence. Beaucoup plus prudent !
Un grand merci à Martine et Gilbert pour leur accueil et l'agréable soirée passée en leur compagnie. Ils me feront découvrir la caillette de Chabeuil, une façon pas désagréable de manger des légumes  
  Le port de l’Épervière sera notre havre paix pour la nuit. Je serai obligé de m'y reprendre en deux fois pour accoster. Le mistral annoncé est bien présent.
La troisième de la journée, Bourg-les-Valence, est profonde de 11.70 mètres. Au fond le vent a changé de direction et Kohéos a des envies d'aller s'amarrer en face. Prudence pour les prochaines...  
  L'écluse de Gervans est prête. La manche à air nous indique le coté d'amarrage et la force du vent. La porte sort de l'eau et en route pour une descente de de 11.50 mètres

De bien belles maisons au port du Rhône mais aussi quelques belles voitures de collection

 
  Pas d'attente à l'écluse des Sablons, en moins de 5 minutes nous sommes descendus de 12.20 mètres
Le soleil est à peine levé lorsque je passe devant la centrale nucléaire de Saint Alban-Saint Maurice, capable de fournir chaque année 10 fois la consommation de Lyon.  
  Gilbert a fait jouer son réseau et au port des Roches de Condrieu, Marc et un de ses amis m'accueillent avec une caisse à outils. Un petit tour de clef supplémentaire et prêt à repartir après avoir ranger la chambré.
 
 

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En rive droite, cela réveille mes papilles

La porte amont coulisse pour fermer l'écluse de Vaugris. Frelon et Kohéos passent ensemble et on se retrouve 6.70 mètres plus bas.  
  Après avoir franchi les ponts de Vienne, je suis rattrapé par Frelon.
Nous nous glissons sur la passerelle de Chasse de Givors  
  Une heure et demi plus tard, nous sortons de l'écluse de Pierre-Bénite, une descente de neuf mètres.
Kohéos décide de jouer au dahut. Il ne veut plus tourner à droite. Je m'amarre le long d'une barge et trouve l'accès au gouvernail. Avec l'aide de Gilbert, on procède par ordre. Je fais une pose en regardant les photos... Puis le déclic... le bras articulé n’entraîne pas toujours la mèche du safran. Avec le peu d'outils, trouvé à bord, je resserre un peu les boulons.   .....
  Nous longeons le musée de la confluence. Il se murmure que sa forme représenterait le brouillard qui tombe à la Mulatière
Mon amarrage préféré dans Lyon, vue sur Fourvière à deux pas du centre ville. Ce soir, une table est réservé pour un authentique bouchon.  
  Nous voilà à Lyon, en rive gauche, la fresque des Lyonnais. Paul Bocuse, les frères lumière et d'autres têtes renommées ayant contribué à la gloire de la ville, s'affiche sur cette maison.
Nous laissons l'île Barbe sur notre droite et nous rentrons dans les faubourgs de Lyon avec la V.H.F. en veille sur le canal 18.  
  Écluse de Couzon en compagnie d'un autre 110 mètres qui m'a trématé juste avant. Tout se passe bien, amarré et embrayé
Peu de temps après, je passe devant Trévoux. La même photo est envoyée à mes amis qui connaissent très bien ce bourg pour l'avoir arpenté lors d'un passage.  
  Au moment de lâcher les amarres un 110 mètres passe. Je retarde mon départ pour quitter le ponton en toute sécurité.

Kohéos a juste une place entre deux bateaux, sur le ponton de Montmerle-sur-Saône. Un petit tour dans le bourg pour augmenter le nombre de pas.

Je suis dans le Beaujolais, en période de vendange et je cherche le "Paradis". Avant que vous ne pensiez «ça y est, il est vraiment devenu fou», quelques explications : on parle ici du "Paradis" du Beaujolais. Il s’agit d’un vin rouge issu de raisins pressurés quelques jours après le départ en fermentation. Hélas pas encore pour cette fois !

 
  J'appelle le bateau sans nom à la V.H.F pour lui demander comment est le Rhône. "Je viens de Villefranche, attendez je vous dis cela" moins d'une minute après "Tout est rentré dans l'ordre, bonne descente". Ça c'est de l'amabilité !

Cette fois-ci pas de halte à Mâcon. Lamartine sur son piédestal nous interpelle : "La nature est là qui t'invite et qui t'aime. Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours"

 
 

En passant sous le pont Saint Laurent du XIVème siècle, Saint Nicolas nous souhaite une belle navigation, pendant que "Le bijou du Rhône, nous barre la voie.

Cela fait plusieurs fois que je passe sous le pont de Fleureville, mais promis, la prochaine fois, je prends l'embranchement qui me mènera à Pont de Vaux.

 
  Un troupeau de cygnes se gavent d'herbe, et si on les prenait pour entretenir les pelouses et les rives ?
Un banc de cormorans avale un banc de poissons, c'est les pêcheurs qui sont contents.  
  Neuf heures sonne à l'abbaye, lorsque je largue les amarres. Kohéos se glisse sous le pont d'Uchizy, bien tranquillement
L'une des plus belles maisons de Tournus est sûrement le Logis de la tête noire. Il sera trop tard pour me rendre au musée Greuze  
  Forcément l'incontournable, l’abbaye Saint Philibert et sa crypte sera au programme
Je mets mes pas dans ceux de Gerlannus, petit personnage jovial qui décore un chapiteau de l'église abbatiale, pour arpenter les rues de Tournus  
  Je cherche la paire de jumelle pour apercevoir les feux de l'écluse N° 4, des Ormes, sans succès. Effectivement, elles sont dans la voiture...
Nous passons le long de l'ancienne écluse de Gigny, nous sommes à 119 kilomètres de Lyon  
 

Un nouveau ponton à Chalon-sur-Saône

La porte à guillotine se soulève lentement et à nous La Saône.  
  Nous franchissons la dernière écluse du canal du Centre, N°34 B de Crissey, et descendons de 10.70 mètres.
Trop tôt pour déjeuner, un quai, en rive gauche après les ponts, vous accueille et dessert également le magasin E-Leclerc.  
  En quittant Fragnes, vous remarquerez qu'un canal est fermé. Savez-vous que ce canal arrivait au centre de Chalon-sur-Saône ? Regardez ici !
A Chagny, l'incontournable maison Gaudillière confectionne un jambon persillé de Bourgogne plusieurs fois primé, je n'ai pas pu résister. Pour certains, qui se reconnaîtront, malgré la transformation du magasin les petits cochons sont toujours là.  
 

Lorsqu'on arrive ou qu'on quitte Fragne, nous apercevons cette chapelle en ruine, un incontournable.  
  Comme vous pouvez le remarquer la numérotation des écluses a changé. Ici anciennement sur le linteau de porte 46 en chiffre romain, de même que sur l'ancienne plaque émaillée . Aujourd'hui, elle porte le numéro 34. Comment l’expliquer ? Lors de la mise au gabarit Freycinet, plusieurs anciennes écluses, (Voir ci-dessous toujours surmonté de la maison éclusière en ruines et cachée sous la végétation), ont été remplacées par une seule écluse ayant une chute de 5,20 mètres. (Voir ci-dessous à gauche)

 
 

J'emprunte la tranchée du seuil de Chagny, longue de 1800 mètres.

Nous franchissons le pont-canal S.N.C.F. avant de nous amarrer à l'entrée de la tranchée de Chagny.  
  Je ralentis le long de la base de location des Snaily de Chagny. Un bateau, battant pavillon suisse, manque à l'appel...

Un arrêt à la Cave de Cheilly était obligatoire

 
  Radio-canal Gilbert avait prévenu le bateau Sancerre, qu'ils me croiseraient. Bonne navigation à eux.
Comme sur tous les canaux, des bateaux à l'abandon finissent par couler, un triste spectacle ! C'est à quelques mètres de la base de Locaboat, qui grute prochainement ses bateaux. Dites V.N.F, pourquoi ne pas en profiter pour le sortir ?  
  Le brouillard n'est pas totalement levé lorsque la première écluse est face à nous. Archi-Balles prend des forces pour sa journée
Un ancien quai de chargement fera l'affaire pour y passer la nuit, en rase campagne.  
  A l'écluse N°3 de Fourneau, Kohéos est descendu de 5.58 mètres, comme sur le Rhône elle est équipée de bollards flottants.
Au XIXème siècle, les sept écluses d’Écuisses sont remplacées par quatre.  
 

Nous arrivons à l'

au moment où un T.G.V passe au-dessus du canal.

 

Le bief de partage longe l'ancienne fonderie Henri-Paul, près du port Schneider du Bois-Bretoux. Le bâtiment est formé de cinq vastes halles pourvues de verrières accolées, à structure en béton armé et à charpente métallique. Gage sans doute de sa préservation, une large partie du site est encore utilisée par diverses industries
 
  Kohéos passe sa dernière écluse N° 1, Océan, en tant que montant. La prochaine sera l'écluse de Bagnas, sur le canal du Midi.
Après avoir franchi l'écluse N° 9, de Montceau, je m'arrête sur le ponton de E-Leclerc pour un réapprovisionnement, principalement des choses lourdes.  
  Opération remplacement et pose des nouveaux extincteurs pour être en conformité avec la loi mais surtout pour la sécurité à bord.
Montceau-les-Mines est dans une ancienne ville minière. Un monument élevé à la mémoire des victimes de la mine borde le canal.  
  Nous sommes dimanche, malgré le vent, j’erre dans les rues désertes. L'hôtel de ville est pavoisé au couleur d'octobre rose.
Kohéos reste à quai par sécurité. Météo-France a déclenché une alerte orange pour : vents violents et pluie forte.  
  Enfin le dernier, donnant accès au port est un pont levant. (Le tablier se lève horizontalement). Le vent se lève. Je resterai par prudence au port demain. Météo France annonce des rafales à plus de 80 km/h et de la pluie.
Le deuxième pont sera un pont-levis. Tiens la couleur n'est plus la même que lors de mon dernier passage.  
  Je resterai plus de vingt minutes devant le pont basculant, sans possibilité d'accoster. La personne en charge de l'écluse N°9 Montceau retrouvera l'éclusier. Un grand merci à elle !
Dans les temps, nous rentrons dans Montceau-les-Mines, la haute cheminée de la centrale à charbon Lucy III fait partie du paysage.  
  Monsieur le subdivisionnaire, à l'aval de l'écluse N° 11 du Vernois un arbre envahissant empêche les navigateurs de rentrer ou de sortir de cette écluse. Il semble que l'agent du secteur a fait remonter l'information. Où se situe le blocage ?
La tranchée de Génelard est impressionnante : près de 500 m de long et 15 m de profondeur. En 2014, des questions en lettres géantes ainsi que la représentation d’une péniche grandeur nature, apparaissent sur les pierres de taille. Aujourd'hui, la végétation reprend le dessus. Il semble que le budget entretien n'a pas été anticipé ! Qui payera l'entretien avant que des arbres ne poussent et désolidarisent les pierres ?  
  Sur les berges du canal, il y avait de nombreuses fabriques de briques et de carreaux de pavage. Quelques fours subsistent à Ciry-le-Noble un écomusée "La Briqueterie" se visite.
Un incontournable, le château de Digoine, vue du canal, vous pourrez le visiter si vous passez par non loin.  
  Clin d’œil à Cathy ! Voici un arbre à cormoran sec ou en train de sécher.
Grâce à mon "Meuh", j'attire l'attention de ces Charolaises, pour leur expliquer que je prélèverais bien une côte pour ce soir  
  Comme beaucoup de canaux au gabarit Freycinet, le canal du Centre est dans un triste état. Ici, V.N.F (Voies Navigables de France) et la D.I.R (Direction Interdépartementale des Routes) doivent se rejeter la balle ! Un danger pour nos coques, de vrai "ouvre-coque"
L'étape programmée, Paray-le-Monial : Halte nautique "Capitaine de vaisseau Éric Tabarly" est atteinte. Un tour de ville pour découvrir entre autres, la basilique, la chapelle de la Visitation et la tour Saint Nicolas. En flânant dans le centre historique vous ferez un bond dans le passé médiéval.  
  Première écluse du canal du Centre, dorénavant elles seront toutes automatiques, un éclusier en cas de panne. Ici, l'hérésie vient du fait qu'il y a quatre commandes, aux quatre coins, allez comprendre !
Un pont-levis, un pont-canal, une écluse de 27 mètres par 2.50, voilà ce qui reste de la rigole de l'Arroux, qui permettait aux péniches de transporter du minerais de fer de Montluçon à Gueugnon.  
  Digoin est connu surtout pour la création d'articles en porcelaine et son musée. Sur le canal, en centre ville, "Les Canalous" ont leurs bureaux France et forcément une base de location de bateaux sans permis.
Il fut construit entre 1834 et 1838. Il mesure 243 mètres de longueur, son bac à 6.00 mètres de large. Comme vous pouvez le constater il n'y a pas beaucoup de banc de sable, étonnant à cette saison.  
  Après avoir franchi l'écluse de Digoin, nous empruntons le pont canal qui nous amène en rive droite de celle-ci.
En quittant Diou, nous longeons réellement la Loire  
  J'ai failli vous retourner la photo à 180°, afin de vous induire en erreur. C'est plus souvent le matin que l'on découvre ces miroirs.
La dernière écluse de la journée : Bresbre. Elle est suivie par un pont canal. Je pose la question à l'éclusière : Quel ruisseau passe en dessous ? Sa réponse : "Whaou, je pense que c'est la Loire". Ayant un doute et après vérification vous passerez au dessus d'un affluent de celle-ci : La Bresbre (Simplement le nom de l'écluse)  
  Vous aurez reconnu l'abbaye de Sept-Fons, soit les sept fontaines dont les sources se trouvaient à proximité. Pas de visite car fermée au public sauf pour acheter des produits fabriqués par les moines.
Kohéos affiche un large sourire. Il vient de reconnaitre son berceau. Il me murmure à l'oreille qu'il a un petit frère qu'il ne connait pas. Merci pour lui, si vous pouviez lui envoyer une photo bouton e  
  Que la campagne est belle. Dommage pour vous, vous ne pouvez humer les odeurs !
Le soleil est là pour passer la première écluse de la journée : Saulx. La seule que je connaisse avec un bassin.  
  Le départ est reporté d'une demi-heure afin de laisser le brouillard se lever.

Decize (Dcize pour les locaux), est la première étape. Malgré l'envie de naviguer sur le Nivernais, je ne prendrai pas l'écluse de Saint Maurice. Un clin d’œil à Marcel L'Huillier.

 
  Je m'apprête à franchir le pont canal de l'Ablon, après l'écluse du même nom. Il y en aura beaucoup d'autres...
Le soleil est revenu toujours un ravissement de naviguer sur les canaux, ici le latéral à la Loire.  
  Sous le regard du propriétaire, bien à l'abri dans sa voiture, je passe ma première écluse sous une bonne averse, pas grave il y en aura d'autres.
Nous sommes le mercredi 29 septembre 2021, le compteur affiche 15 879, la voie est toute tracée.  
 

Un peu de tourisme avant de quitter Nevers. Jean-Pierre m'emmène découvrir la châsse en verre et en bronze de Bernadette Soubirous. Celle-ci après une vie religieuse chez les Sœurs de la Charité de Nevers, y meurt le 16 avril 1879. Cette fois-ci, il ne verra pas son doigt se soulever en sa présence.

 
  En rive droite de la Loire on peut encore apercevoir les musoirs de l'écluse avec au loin Nevers et sa cathédrale.
A partir de deux mille vingt et un, un parc arboré remplace la piscine. Le port est métamorphosé et très agréable.  
  Quelques uns reconnaîtront ce que nous avons connu, lors de nos escales ou nos escapades à Nevers.
 
De 1960 à 2009, une piscine remplace l'écluse
     
  Nous sommes à la jonction au port de Nevers, jadis une écluse permettait de descendre en Loire.
     
     
29 septembre 2021 au 25 octobre 2021
     
 
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